L'âge de la Lumière
Résumé
Paris, 1929. Lee Miller, une jeune américaine, débarque à Paris. Mannequin, belle comme le jour, elle rêve pourtant de passer derrière l’objectif, animée d’une seule passion, d’une unique obsession: la photographie. Presque par hasard, Lee attire l’attention de May Ray, illustre photographe gravitant dans le Montparnasse surréaliste de Dalí et sa bande d’extravagants artistes. Mais pour Man Ray, Lee demeure la muse par excellence. Entêtée, la jeune femme réussit le convaincre de lui donner sa chance. Elle deviendra l’assistante, l’élève, puis l’amante du grand photographe. Dans l’intimité de la chambre noire, leur art et, très vite, leurs corps se lient et s’unissent. Mais alors que Lee se révèle une artiste hors pair, Man, jaloux maladif et génie égocentrique, ne peut bientôt plus supporter l’ascension de celle à qui il a tout appris. Des cabarets du Paris bohème aux champs de bataille d’une Europe déchirée par la Seconde Guerre mondiale, de la découverte de techniques de photographie révolutionnaires à l’immortalisation de la libération des camps de concentration, Lee Miller s’impose comme une artiste absolue, une femme hors du commun
Lu par :
Christiane May-Sudan
Genre littéraire:
Roman historique/biographique
Mots-clés:
Artistes -Biographies
/
Roman BIOGRAPHIQUE
/
Paris
Durée:
11h. 37min.
Édition:
Paris, Éd. de l'Observatoire, 2019
Numéro du livre:
66967
Produit par:
Bibliothèque Sonore Romande
ISBN:
9791032904022
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Lu par : Brigitte Cottens
Durée : 7h. 42min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 68316
Résumé:"Je montrerai tout. Mon coeur, mes émotions. Vert - rouge - jaune - bleu - violet. Haine -amour - rire - peur - tendresse". Niki hait l'arête, la ligne droite, la symétrie. A l'inverse, l'ondulation, la courbe, le rond ont le pouvoir de déliter la moindre de ses tensions. Délayer les amertumes, délier les pliures : un langage architectural qui parlerait la langue des berceuses. Aussi vit-elle sa visite au parc Güell comme une véritable épiphanie. Tout ici la transporte, des vagues pierrées à leur miroitement singulier. Trencadis est le mot qu'elle retient : une mosaïque d'éclats de céramique et de verre. De la vieille vaisselle cassée recyclée pour faire simple. Si je comprends bien, se dit-elle, le trencadis est un cheminement bref de la dislocation vers la reconstruction. Concasser l'unique pour épanouir le composite. Broyer le figé pour enfanter le mouvement. Briser le quotidien pour inventer le féérique. Elle rit : ce devrait être presque un art de vie, non ? "J'aime l'imaginaire comme un moine peut aimer Dieu".